Les premières descriptions des Ngombé se trouvent dans les récits des missionnaires et administrateurs européens, même s'il n'est pas toujours précisé de quelle tribu particulière il s'agit.
Ces mêmes récits décrivent aussi leurs boucliers en vannerie nguba. Elsen rapporte qu'on trouvait ces boucliers également chez les Doko qui furent, à certaines périodes, assimilés aux Ngombé, au même titre que les Mbesa, les Mbudja, les Mabinza et les Bobango.
Chez les Ngombé - à l'exception des tribus vivant avec les peuples de langue soudanaise, c'est-à-dire les Ngbaka, Mbanza et Ngbandi -, la guerre, la chasse et les pratiques surnaturelles étaient essentielles à leur culture.
À la fin du siècle dernier, l'introduction et la prolifération des armes à feu ont décimé les populations guerrières. Les unités villageoises et les écoles missionnaires belges ont donc incité les tribus à cesser de se battre et à abandonner l'usage des armes. Néanmoins certains groupes Ngombé, en particulier ceux des villages de Gonji et Bosumandji, conservèrent la tradition sinon la pratique de la guerre.