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Nos articles de blog consacrés à des événements et des lieux liés de près ou de loin au domaine de l’art tribal africain.

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Musée des Cultures de Bâle - Les arts premiers en Suisse

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Collections d’ethnographie du MKB

En ce début d’année 2024, nous partageons avec vous notre visite au Musée des Cultures de Bâle (Museum der Kulturen Basel), en Suisse, à deux pas de la frontière française.

Situé en bordure de Rhin, le MKB possède l’une des plus grandes collections d’objets ethnologiques d’Europe. On y dénombre, entre autres, une grande quantité de pièces d’arts premiers d’Afrique, d’Océanie, de Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’Amérique précolombienne.

Les espaces d’exposition s’empilent sur quatre étages, chacun présentant un ensemble d’œuvres autour d’un thème spécifique intégrées dans une scénographie lumineuse et aérée.

La Münsterplatz à Bâle où se situe l’entrée du Musée des Cultures

Entrée du Museum der Kulturen (MKB), désert le 25 décembre 2023

LA NUIT - RÊVER OU VEILLER
Exposition temporaire

L’exposition temporaire du premier étage rassemblait des pièces des quatre coins du monde autour d’un thème partagé par l’ensemble de l’humanité : le sommeil.

Objets utilitaires de choix, les lits et appuie-nuques ont été des supports artistiques pour les sculpteurs traditionnels en Afrique mais aussi en Asie et en Océanie.

Objets du quotidien fort appréciés dans de nombreuses cultures, les repose-têtes ou appuie-nuques servent à se reposer ou à dormir. Souvent, on choisit une position couchée latérale. On s’en sert notamment pour protéger les coiffures raffinées.

Ci-dessus : Appuie-nuque | Wodole, Libéria | vers 1950 | bois, métal | collection Hans Himmelheber

Appuie-nuque Turkana | Marsabit, Kenya | avant 1980 | bois, fibres végétales | Marianne Fiechter

Les lits ne servent pas seulement à dormir. Dans les îles de l’Amirauté (Papouasie-Nouvelle-Guinée), ils jouent également un rôle important lors des mariages et des enterrements.

On ne sait pas si ce lit est destiné à dormir ou si c’est un lit à usage cérémoniel. Il provient de l’île de Bipi, l’un des derniers centres de production de lits des îles de l’Amirauté.

Ci dessus : Lit kiau | Bipi, îles de l’Amirauté, Papouasie-Nouvelle-Guinée | avant 1930 | bois, pigments | Alfred Bühler

Repose-tête | Golfe occidental de Papouasie, Papouasie-Nouvelle-Guinée | avant 1931 | bois | Paul Wirz

Appuie-nuque makura koro | Japon | 1e moitié du XIXe s. | bois, laque urushi, nacre, poudre d’or, métal | Hans Spörry

Lit d’enfant portable | Sapporo, Hokkaido, Japon | non daté | bois, bambou, écorce, textile, jonc, colorant | W. Koller

Centre : Chasse-mouche | Magendo, Sepik inférieur, Papouasie-Nouvelle-Guinée | avant 1930 | plumes de casoar, rotin, ficelle, tissu | Felix Speiser

Droite : Chasse-mouche | Ayoreo | El Faro Moro, Chaco, Paraguay | 1970 | fibre de caraguata, bois | collection Verena et Walter Regehr-Gerber

Appuie-nuque | M’bunai, Manus, îles de l’Amirauté, Papouasie-Nouvelle-Guinée | avant 1930 | bois, pigments | Alfred Bühler

VIVANT - BIEN PLUS QUE DES MONDES HUMAINS
Exposition permanente

La collection permanente “Vivant” dresse un pont entre les cultures au travers de leurs objets d’art tribal et le thème de la crise écologique. Les cultures traditionnelles sont, tout comme l’environnement, menacées par la globalisation et d’exploitation incessante des ressources.

Art du Haut-Sepik

Par le passé, les habitants du Haut-Sepik utilisaient ce type de boucliers de guerre pour se défendre. Il est à nouveau question de défense aujourd'hui: depuis les années 1960, on planifie dans cette région des projets de grande envergure pour extraire de l'or et du cuivre.
En outre, la construction d'un barrage est envisagée. La population indigène, quant à elle, défend le fleuve en sa qualité d'être vivant.

Pour nous ... les humains qui appartenons au fleuve ... celui-ci est un esprit vivant.
Nous avons des langues et nous avons des chants et des histoires qui disent ... qu’il peut se réveiller et parler avec toi. Et il dort. Il rêve. ... et toutes ses formes de vie, tant les plantes que les animaux, sont ainsi liées à nous. Et c’est vraiment important.
— Manu Peni, 2020

La kesa incarne une reine, une gardienne de la terre et de l'eau. À Buka, dans la région de Bougainville, la population indigène est parvenue, grâce à des manifestations, à faire fermer une mine de cuivre qui cause des dommages considérables depuis les années 1970, et continue de nuire à la vie jusqu'à nos jours.
Cette résistance contre le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée a permis au Bougainville d'obtenir le statut de région autonome.
Dans ce combat, les femmes ont joué un rôle décisif.

Ci-dessus :

  • Sculpture d'une reine kesa | Groupes Naka et Naboin, Buka, Bougainville, Îles Salomon | avant 1930 | bois, fibres végétales, plumes, peinture | Felix Speiser

  • Boucliers inaune | Paupe, Sepik, Papouasie-Nouvelle-Guinée | avant 1966 | bois, peinture | collection Giesela et Meinhard Schuster

Arts d’Afrique

De petits tambours à fente jouent un rôle essentiel dans les pratiques des Yaka en République démocratique du Congo : l’on se rend chez des spécialistes rituels pour guérir de maladies, élucider les causes de mésaventures ou solliciter un conseil spirituel.
Au moyen de ces tambours, ces derniers établissent un lien entre vivants et ancêtres. Un état de conscience avancé, des gestes rituels et des coups précis sur le tambour à fente leur permettent de canaliser les forces et les messages des ancêtres.

Gauche : Tambour à fente de divination n'koku ngoombu | Angola ou République démocratique du Congo | avant 1933 | bois, laiton | Jean Roux, don 1933

Droite : Tambour à fente de divination n'koku ngoombu | République démocratique du Congo | avant 1933 | bois, métal, laiton, fibres végétales | achat d'un inconnu 1933

MEMORY - MOMENTS DE SOUVENIR ET DE L’OUBLI
Exposition temporaire

Cet espace présente au visiteur des œuvres et objets, non seulement d’art tribal extra-européen mais aussi d’Europe, liés au culte des ancêtres, à la transmission, au souvenir.

Droits et rituels

De nos jours, les sculptures malagan sont utilisées lors d’événements importants en Nouvelle-Irlande (Papouasie-Nouvelle-Guinée), à fréquence irrégulière. Les cérémonies malagan sont célébrées à la mémoire de personnes défuntes. Mais à ces occasions, on règle aussi les questions de culpabilité et les litiges.
Les sculptures sont considérées comme des souvenirs visuels des défunts, mais pas dans le sens de portraits. Dans ce contexte, la mémoire n’est pas liée à la possession des sculptures en tant que telles, mais à la possession de certains droits sur des motifs et rituels malagan.
Après leur utilisation lors de cérémonies, les sculptures malagan étaient laissées à l’abandon, brûlées ou vendues à des collectionneurs et des musées.

Dans le cadre de cette conservation – non prévue –, les sculptures prennent un nouveau sens.

Dángala malagan ; Lamusmus, Nouvelle-Irlande, Papouasie-Nouvelle-Guinée ; avant 1931 ; bois, pigments, fibres végétales, coquilles d’escargots ; coll. Alfred Bühler 1932

Malagan ; Beilifu, Nouvelle-Irlande, Papouasie-Nouvelle-Guinée ; avant 1931 ; bois, pigments, cire, fibres végétales, coquilles d’escargots ; coll. Alfred Bühler 1932

Malagan ; Panafau, Nouvelle-Irlande, Papouasie-Nouvelle-Guinée ; avant 1931 ; bois, pigments ; coll. Alfred Bühler 1932

Trois masques d’ancêtres ; Guarani ; San Antonio de Parapeti, Santa Cruz, Bolivie ; 1964; bois, pigments de couleurs; coll. Borys Malkin, achat 1966

Culte des ancêtres controversé

Les masques mai font partie intégrante de la danse éponyme, telle que la pratique le peuple Iatmul, sur la rivière Sepik, en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
La fabrication des masques et des costumes traditionnels ainsi que l’harmonisation des masques dans la maison de culte, l’entrée en scène des danseurs et l’acte rituel lui-même suivaient autrefois des règles strictes. C’était la seule manière de garantir le contact avec les ancêtres.
De nos jours, la danse n’est que rarement pratiquée. Pour faire revivre la danse, des groupes urbains iatmul s’appuient sur des enregistrements vidéo des années 1970 : ils courent toutefois le risque d’irriter les ancêtres par une représentation modifiée, donc incorrecte.
Les Iatmul se demandent comment les ancêtres apprécient le monde moderne; ils débattent pour savoir s’il est plus important de conserver le lien avec les ancêtres ou s’il serait préférable de s’abstenir de danser en raison de leur manque de connaissances.
Non seulement cela montre à quel point le souvenir façonne le présent, mais cela renvoie aussi au pouvoir que revêt l’acte de la documentation et à la responsabilité qu’entraîne l’utilisation d’enregistrements historiques.

Deux Masques mai ; Nyaurangei, Moyen Sepik, Papouasie-Nouvelle-Guinée ; avant 1959 ; bois, coquilles de nasse (Nassariidae), coquilles cauri (Cypraeidae), coquilles d’escargots marins (Conidae), terre glaise, cheveux humains, défenses de sanglier, touffe de fibres ; coll. Alfred Bühler 1959

Centre : Masque mai ; Yensemangwa, Moyen Sepik, Papouasie-Nouvelle-Guinée; avant 1959 ; bois, pigments, défenses de sanglier, coquilles cauri (Cypraeidae), coquilles d’escargots marins (Conidae) ; coll. Alfred Bühler 1959, Vb 25355

Deux Masques mai ; Moyen Sepik, Papouasie-Nouvelle-Guinée ; avant 1972 ; bois, pigments, défenses de sanglier, coquilles de nasse (Nassariidae), coquilles cauri (Cypraeidae), coquilles d’escargots marins (Conidae), fibres végétales, cheveux humains, résine; coll. Jürg Schmid, Florence Weiss, Milan Stanek, Markus Schindlbeck, expédition 1972-74

Des ancêtres puissants

Les ancêtres (adu) revêtent une importance particulière pour les habitants de l’île de Nias, en Indonésie. Avant l’adoption de la foi chrétienne, les ancêtres – hommes et femmes – étaient des êtres puissants, à l’influence décisive sur la vie des êtres humains.
Sculptées dans le bois, les statuettes d’ancêtres adu zatua avaient une place établie dans chaque maison. C’étaient des réceptacles pour les défunts, que l’on traitait avec respect afin de s’assurer leur bonne volonté et leur protection.
Avec la christianisation, de nombreuses statuettes d’ancêtres disparurent de la vie quotidienne et se retrouvèrent dans des musées. Mais les ancêtres continuent à vivre sur l’île de Nias à travers la tradition orale et on continue à réciter, sous la forme de chants, des généalogies remontant loin dans le passé.

Cinq statuettes d’ancêtre adu zatua (féminines) ; centre de Nias, Indonésie ; début du XXe s. ; bois, textile ; coll. Paul Wirz 1925

Quatre statuettes d’ancêtre adu zatua (masculines) ; centre de Nias, Indonésie ; début du XXe s. ; bois, textile ; coll. Paul Wirz 1925

Ancêtres protecteurs

Presque toute l’île de Bornéo connaît les statuettes en bois aux traits humains. En règle générale, les statues d’ancêtres, placées aux abords des maisons communautaires, représentent des ancêtres récemment décédés. Ils peuvent revêtir des traits humains individualisés.
Expression personnelle de la mémoire du défunt, ces sculptures offrent un foyer temporaire à leurs âmes. Les sculptures d’ancêtres ornées tiennent aussi les maladies à distance. Les statues érigées à l’entrée des villages, près des champs ou des tombes sont censées éloigner les puissants esprits maléfiques. Leur expression faciale agressive et leurs proportions imposantes sont autant de moyens de dissuasion efficaces.

Gauche << : Statue d’ancêtre hampatong ; sans doute Siang, cours supérieur du Barito, centre de Bornéo, Indonésie ; XIXe s. ou début du XXe s. ; sans doute bois de fer ; coll. Paul Wirz 1926

Gauche < : Statue d’ancêtre hampatong ; sans doute Ngaju, centre de Bornéo, Indonésie ; XXe s. ; bois ; coll. Anne Morley 1987

Ancêtres présents

Alfred Bühler acheta ces statuettes en 1935 à Baguia, au Timor-Leste (Timor oriental). Hélas, il ne documenta pas les circonstances exactes de son acquisition.
Sur ses photographies, cependant, on peut voir de telles statuettes sur des tombes. À cette époque, les tombes des défunts étaient disposées dans le village, autour des maisons. On assurait ainsi la présence et la proximité des ancêtres, qui devaient apporter protection et bien-être.
Les statues en bois gardaient vivant le souvenir des défunts et rappelaient qu’ils continuaient à exercer leur influence dans l’ici et maintenant. Autrement dit, ils exhortaient les vivants: “Ne nous oubliez pas!”

Couple d’ancêtres, personnage féminin atewaa tufu, personnage masculin atewaa namie ; Makasae ; Baguia, Timor-Leste ; XIXe s. ou début du XXe s. ; bois; coll. Alfred Bühler 1935

Le Rêve des Aborigènes d’Australie - Ecorces peintes

Le temps du Rêve est une époque où certaines créatures, comme le serpent Jurlungur, créèrent les éléments importants pour l’être humain ; les paysages, plantes et animaux, l’ordre social, les cérémonies, les chants et les mythes.
Le temps du Rêve ne se réfère pas seulement au passé, mais s’applique aussi au présent et à l’avenir.
Lors des cérémonies et des rituels, le lien avec le temps du rêve est maintenu et actualisé.
Les peintures sur écorce (bark paintings) représentant des motifs de cette époque constituent une caractéristique particulière de la région de la Terre d’Arnhem et un support relativement nouveau pour soutenir la mémoire des histoires transmises oralement.
L’ethnologue et artiste Karel Kupka, qui a collecté des objets pour le musée, a été l’un des premiers à reconnaître et documenter l’expression artistique individuelle.

Peinture sur écorce; Yilkarri Katani ; Milingimbi, Australie; avant 1957 ; écorce, pigments, eucalyptus (Eucalyptus) ; coll. Karel Kupka 1957

Peinture sur écorce; Dawarangulili et Dawidi; Milingimbi, Australie; avant 1957 ; écorce, pigments, eucalyptus (Eucalyptus) ; coll. Karel Kupka 1957

Peinture sur écorce; Mawalan; Milingimbi, Australie; avant 1957 ; écorce, pigments, eucalyptus (Eucalyptus) ; coll. Karel Kupka 1957

Dynasties régnantes

Noter les dynasties régnantes et les anniversaires occupe une place importante dans l’histoire des Mayas. Le linteau de Tikal (Guatemala) est un document central pour comprendre l’histoire, la société et la cosmologie des Mayas. Il commémore le souverain maya sans doute le plus puissant de son époque : Yik’in Chan K’awiil, le 27e souverain divin de la dynastie de Tikal.
Le linteau le représente en 746, à l’occasion de la commémoration de sa victoire sur le village de Yaxá, trois ans plus tôt. On le voit sur un palanquin. Le palanquin avec la divinité protectrice de la ville de Yaxa’ est un butin de guerre de Tikal.
Le déchiffrement de l’écriture maya a fait de grands progrès au cours des dernières décennies : le texte accompagnant décrit la fête commémorative représentée de Yik’in Chan K’awiil et légitime son règne en le replaçant dans la lignée de sa dynastie.
C’est le Bâlois Carl Gustav Bernoulli qui ramena ce linteau en Suisse, en 1878. Dans sa correspondance avec d’autres explorateurs, il mentionne l’avoir retiré du temple et emmené avec la permission des autorités guatémaltèques.

Linteau, temple IV Tikal ; Maya ; Tikal, Guatemala ; 746/747 ; bois de sapotier (Achras zapota L.), pigments de couleurs ; coll. Carl Gustav Bernoulli 1878

Données saisies

Dans l’empire inca (vers 1400-1532) et au début de l’époque coloniale (XVIe siècle) au Pérou, les données comptables, statistiques et stratégiques ainsi que la mémoire d’événements historiques étaient transmises, dans l’espace andin, par des cordons noués (khipu en quechua).
Fondés sur un système décimal, les khipu numériques servaient à sauvegarder les informations relatives aux ventes et distributions de nourriture, aux paiements de tributs, aux statistiques de la population ou à la taille des troupeaux.
Un khipu se composait d’une corde principale et de cordelettes secondaires ayant à intervalles fixes, des nœuds pour les unités, les dizaines et les centaines. Le nombre de boucles d’un nœud indiquait le nombre par lequel il fallait le multiplier. Ainsi, un nœud à trois boucles au chiffre des dizaines (3 x 10) correspondait au chiffre 30.
À partir du XVIe siècle, la signification de la torsion, de la coloration et des matériaux utilisés tomba dans l’oubli, l’administration coloniale espagnole ayant interdit l’utilisation des khipu.
Des chercheurs du Harvard Khipu Database Project se penchent dessus actuellement. Dans le cadre de leur travail au Museum der Kulturen Basel, ils ont redécouvert l’un des plus grands montages de khipu, dont la dernière étude scientifique remonte à 90 ans.

Montage de 10 khipu de numérisation et de cordelettes isolées ; Pérou ; 1400-1530 ; coton, retors ; sans doute issu de la coll. Eduard Gaffron

Histoire gravée

Les Kanak faisaient de multiples usages des bambous pourvus de (pyro-)gravures : ils s’en servaient comme flûtes, récipients, instruments à percussion et comme objets les protégeant du malheur lors de voyages.
Les dessins incisés représentent des événements historiques de la vie quotidienne de la population de Nouvelle-Calédonie, ainsi que des scènes de rencontres et d’affrontements avec les colonisateurs français. Les Kanak ont subi non seulement l’invasion coloniale, mais aussi l’introduction de maladies, dont beaucoup sont morts. La puissance coloniale française répondit à leurs soulèvements par des expéditions punitives ou des déportations.

Cathédrale de Bâle, sur la Mûnsterplatz