Art Africain
Masque Komo Nsembu
Masque Komo Nsembu
Masque Nsembu, Komo, R. D. Congo
Provenance :
Marc Leo Felix, Bruxelles
Morton Dimondstein, Los Angeles, USA
Woods Davy, Los Angeles, USA
Roger Bourahimou, Bruxelles
Alex Arthur, Belgique
Publé dans “African Alchemy: art for healing in African societies”. St. Marys College, University of California, 1994.
Publié dans Tribal Art Magazine n°88, été 2018, p. 91.
Datation estimée : 1ère moitié XXe siècle
Hauteur : 41,5 cm
Matériaux : bois, pigment
L’usage des masques est relativement récent dans la culture Komo (Kumu). Bien que ces derniers aient pratiqué diverses formes de divination depuis des temps anciens, selon la légende, ce ne serait qu’à la suite d’une révélation mystique d’Abalambu, un homme considéré comme fou faisant partie du clan Obuse que l’usage des masques se serait imposé. Ce dernier aurait reçu des instructions de la part de babouins abula.
Les masques nsembu sont la propriété des devins mais tous n’en possèdent pas. Ils apparaissent par paire lors de cérémonies importantes liées à l’entrée en fonction d’un nouveau devin, ou lors de son décès.
Le nsembu est l’appellation de la paire de masques mais chacun d’entre eux porte un nom distinct : biangolo est le masque principal, paternel, il désigne le devin qui possède les compétences d’intronisation de nouveaux devins. Ibole est le masque féminin, il figure l’épouse du devin.
Au cours de l’intronisation du nouveau devin, le groupe récite des prières et procède à une sorte de baptême en crachant de l’eau sur l’initié. Au cours du jour que dure l’initiation, plusieurs danses se succèdent, en particulier en fin de journée, la danse olonga suivie d’une série de danses appelée phelea. En clôture du rituel, les nsembu dansent accompagnés de chants. Le rituel se termine aux premières lueurs du jour.
Ce masque provient de la collection Morton Dimondstein 1920-2000, peintre contemporain. Découvrir son œuvre.
Ce masque Komo
a été publié dans Tribal Art Magazine n°88, été 2018, p. 91
